Fondée à Paris en 2012, l’association parisienne Essor œuvre activement à l’inclusion des personnes migrantes et exilées dans la société.

Nous constatons, chaque jour, sans exception, les nombreux facteurs d’exclusion auxquels elles sont confrontées. Par exemple : précarité extrême, complexité administrative, manque de moyens ou de volonté des pouvoirs publics. À cela s’ajoutent les traumatismes profonds, la discrimination et le racisme systémique.
Derrière les termes “exilé.e.s”, “réfugié.e.s”, “migrant.e.s”, il y a des femmes, des hommes et des enfants. Ils ont dû fuir leur pays pour des raisons personnelles, politiques, vitales. Une fois arrivées en France, ces personnes se heurtent à de nombreuses difficultés. Parmi lesquels : l’isolement, l’incompréhension, la marginalisation et l’accès difficile au logement, à l’emploi ou à la santé. Nous refusons de considérer cette situation inacceptable et profondément injuste comme une fatalité.
Pour remettre la dignité humaine au cœur de notre engagement, nous agissons. Concrètement.
- Depuis 2016, nous avons un pôle juridique, Essor asile, pour vous aider dans vos démarches de droits d’asile grâce à nos juristes et avocats.
- Essor accompagnement sur administratif et le social : démarches administratives essentielles (logement, santé, CAF, impôts, titres de séjour…). Cela grâce à des permanences régulières à Paris, les bénéficiaires sont soutenus dans l’ouverture et le suivi de leurs droits.
- Notre équipe peut aussi orienter les personnes vers les structures partenaires (avocats, juristes, sociales, professionnelles), autre que notre association, pour leur permettre un accès à leurs droits et garantir un accompagnement global et adapté.
Tout cela ne serait pas possible sans la détermination d’une équipe de bénévoles qui guident près d’une centaine de demandeurs par an. Parmi eux : nos interprètes. Maillon essentiel de notre action, ils permettent aux personnes migrantes et exilées de se sentir écoutées, comprises et respectées. Qu’ils parlent pachto, ourdou, persan, arabe ou anglais, ces interprètes sont une ressource précieuse. Ils facilitent l’accès aux droits et accélérant les démarches d’intégration.
Et pour les demandeurs qui rencontrent des difficultés dans l’apprentissage du français, nous pouvons compter sur des bénévoles engagés. Ces derniers donnent des cours de langue. Parce que maîtriser le français, c’est aussi retrouver une voix, une autonomie, une place dans la société.